Intervista / Alta marea: "I servizi nautici e lo svernamento sono in fase di sviluppo"

Serge Calvez, capo del cantiere Marée Haute, fa il punto sulla situazione del costruttore di barche a vela finlandese e torna sulla fine della fusione con il vicino IDB Marine.

Le fondateur de Marée Haute, Serge Calvez, répond aux questions de BoatIndustry et dresse le portrait actuel de son entreprise. Il revient également sur l'échec de la fusion avec IDB Marine.

En quelques chiffres, pouvez-vous nous présenter Marée Haute aujourd'hui ?

Depuis l'arrivée de BFR comme actionnaire minoritaire à 49%, Marée Haute s'est bien structuré, grâce à un vrai partage de compétences. Cela m'apporte aussi un soutien moral comme chef d'entreprise. On est maintenant 30 personnes en intégrant Marée Haute Services (NDLR : fruit du rachat récent du chantier du Minahouet, spécialisé dans l'entretien et l'hivernage de bateaux, installé sur le même site), alors que nous n'étions qu'une quinzaine en 2017. On a recruté un ingénieur à temps complet pour créer un bureau d'études interne et également une personne pour les achats. Le chiffre d'affaires est passé de 1,5 M€ en 2017 à 3,1 M€ en 2018, dont 700 k€ pour les services. 8 Django 9,80 et 11 Django 7,70 ont été livrés. Aujourd'hui, on est rentable et on a épuré une partie du passif de l'entreprise.

Vous aviez annoncé un rapprochement avec IDB Marine en septembre 2018, qui n'a pas abouti. Comment analysez-vous cette séquence ?

Je trouve ça dommage, mais je respecte le choix de Denis (NDLR: Bourbigot, le patron d'IDB Marine) et on se parle. On avait un avenir commun. La seule chose qui me dérange, c'est d'avoir perdu du temps et mis des choses en attente, que l'on va devoir relancer maintenant.

Quels sont les objectifs de développement actuels ?

Le premier gros objectif est le développement des services, avec la mécanique, l'hivernage et l'entretien. On travaille également à un agrandissement de la gamme, en terme de taille, mais aussi en séparant le sport et la croisière. Aujourd'hui, on produit le Speed Feet 18, les Django 6.70, Django 7.70, Django 9.80 et Django 12.70. Il est facile de voir où sont les trous. On faisait du Mini 6.50, on n'en fait plus. C'est excellent en terme d'image, mais c'est dangereux. Sur les 2 projets que l'on a fait, on n'a pas gagné d'argent.

En chiffre d'affaires 2019, on devrait faire au moins autant qu'en 2018. On vise 2 à 3 Django 12.70, en plus en bateaux.

Du point de vue investissement, on va continuer la rénovation des locaux par étape. Un ERP est en cours de mise en place au niveau informatique.

Quelle est la place de Marée Haute dans la course et la régate ?

On termine de lancer proprement le D85 au niveau commercial. C'est une version sport du Django 7.70. L'objectif est une Transquadra. D'un autre côté, on envisage de créer notre course en l'organisant ou en l'intégrant dans un circuit. C'est une façon d'accompagner les clients car autrement beaucoup ne participent pas aux régates car ils n'ont pas le temps ou la flemme !

Il y a aussi le team BFR Marée Haute en Mini 6.50, qui fait la communication de notre actionnaire BFR tout en accompagnant le développement du chantier.

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